mercredi 26 mars 2008

Sur l'élection du Président du Conseil général


Madame, Monsieur, chers camarades, chers amis,

Vous trouverez ci-dessous, ce que j’ai communiqué au journaliste de Clermont-Première TV au cours de la longue interview qu’il m’avait proposée, concernant l’élection du Président du Conseil général du Puy-de-Dôme dont j’ai été un des témoins privilégiés.

A la suite de cet entretien, le journaliste a réussi à tirer, non sans brio, la substantifique moelle de mes propos puisque mon apparition a duré à l’écran environ …1 minute 30 !

1. Petit rappel historique préalable : depuis l’époque de Pierre Joel Bonté, il avait été convenu dans le Département du Puy-de-Dôme que les parlementaires ne pouvaient être candidats à la Présidence du Conseil général. Cette règle a toujours été respectée jusqu’à aujourd’hui. D’autre part, de nombreuses motions fédérales ont fréquemment incité les élus à limiter au maximum le cumul des mandats - en nombre et dans la durée – car cela est très nuisible, en particulier, au renouvellement de la classe politique. On sait ce qu’il est advenu récemment de ces principes.

2. Une semaine avant le second tour des élections cantonales, en tant que Questeur général sortant de l’Assemblée Départementale, j’ai pris l’initiative d’interroger les trois candidats déclarés sur un certain nombre de points susceptibles d’éclairer le vote des militants. Seul Jean Yves Gouttebel m’a répondu dans les délais prévus. La réponse d’Alexandre Pourchon ne m’est parvenue que tard dans la journée du dimanche 16 mars. Michèle André a gardé le silence jusqu’au bout.
J’ai diffusé les réponses en ma possession le lundi 17.

3. Ce même jour, dès 9 heures du matin, avait lieu la réunion du Groupe Socialiste du Conseil Général, notamment prévue pour que s’instaure un débat sur les propositions des trois candidats. Or, juste après l’élection du Président et du Bureau du Groupe socialiste - élus dans chaque cas avec 25 voix - les supporters, d’Alexandre Pourchon et de Michèle André – une douzaine de camarades – ont décidé de boycotter la suite de la réunion et sont allés siéger à la Fédération du Parti Socialiste. Il n’y a donc eu aucune possibilité de débat de fond entre les uns et les autres.
La totalité du Groupe socialiste s’est ensuite retrouvée, comme prévu initialement, vers 11 heures, à la Fédération du PS, pour quelques échanges acides et tronqués. Le Premier fédéral et quelques autres camarades ont demandé que soit respecté le vote des militants. A quoi, il leur a été objecté un certain nombre de remarques.
Pour ce qui me concerne, en la circonstance, puis lors des réunions qui ont eu lieu les jours suivants, j’ai formulé à ce sujet diverses observations dont vous trouverez le résumé ci-dessous :

- Si les statuts du Parti sont relativement bien adaptés pour désigner les premiers des socialistes dans les grandes villes, ils deviennent, au mieux, inutiles, au pire, dangereux, dès qu’il s’agit d’en faire de même avec le Président d’un C.G.
En effet, la procédure qu’ils prévoient devient inutile s’il n’y a qu’un seul candidat. En revanche, dès qu’il y a en plusieurs, elle risque de créer une dualité ingérable entre la légitimité du vote des militants du P.S. et celle que détient chaque Conseiller général, du suffrage universel.
Au pire, cela peut conduire à une situation inextricable dans laquelle le candidat choisi par les militants est différent de celui qui a été préféré par la majorité du nouveau Groupe socialiste de l’Assemblée départementale. C’est, hélas, très exactement ce qui s’est produit cette fois-ci.

- De plus le « timing » du scrutin est tellement aberrant qu’il conduit à une caricature de consultation des militants. Résumons : le résultat des élections cantonales est connu le dimanche soir très tard et, de ce fait, les candidats à la Présidence ne peuvent se déclarer que le lendemain matin. Du coup, la profession de foi que chacun d’eux a rédigée n’a quasiment aucune chance d’être confrontées à celle des autres postulants devant les militants puisque, au mieux, celles-ci n’arriveront dans les boites aux lettres que le mardi matin et, au pire, ceux qui travaillent ne pourront en avoir connaissance que dans la soirée du mardi, soit quelques heures seulement avant la clôture du scrutin !
C’est dire que les adhérents qui acceptent de se prononcer dans de telles conditions, le font pour l’essentiel « à l’aveugle » et, assez souvent je suppose, en fonction de bien d’autres enjeux que ceux concernant directement les intérêts des citoyens du Département ou le fonctionnement du Conseil général ( influences ou pressions des potentats locaux, appartenance aux anciens courants, comportements antérieurs des candidats etc…). Et je ne parle même pas de la confusion qui, dans des délais aussi courts, a présidé aux opérations de vote du second tour, le lendemain, sur lesquelles la commission électorale aura à dire le droit, puisque de nombreuses contestations ont surgi ici ou là dans les sections.

- Les résultats de la consultation des militants sont donc contestables et contestés. Tout d’abord parce que l’écart entre les deux candidats est extrêmement ténu. De plus, compte tenu de certaines procédures plus qu’approximatives, les chiffres ne pourront être considérés comme valables et légitimes que dès l’instant seulement où ils auront été vérifiés minutieusement. A noter - autre conséquence de ce « timing » ubuesque – qu’au moment où cela sera peut-être établi, le Président du CG aura été élu depuis longtemps !
En conséquence de quoi, on peut donc admettre de bonne foi que, pour l’instant, les militants ont classé quasi ex aequo Michèle André et Jean Yves Gouttebel (50% des voix chacun, environ ) et que de ce fait nul n’est habilité à déclarer sur un ton péremptoire que certains élus se seraient en l’occurrence assis « sur le vote des militants ».

- Dès lors, la sagesse aurait été que Michèle André, déjà désavouée au sein du Groupe socialiste majoritaire et en situation de cumul des mandats, se retire de la compétition puisque, on le sait, par 27 voix sur les 44 possibles, les élus du Groupe socialistes du Conseil général avaient antérieurement accordé leur préférence à Jean-Yves Gouttebel. Il n’en a rien été. Malgré tout, ce dernier, assuré du soutien du Groupe communiste et apparenté a été élu par l’Assemblée départementale. Contrairement à Michèle André, il devrait pouvoir également y compter sur une majorité de Gauche stable.

- Un tel rapport des forces suffit donc à démonter l’argument très malveillant qui consiste à clamer haut et fort qu’il y aurait eu un accord entre les partisans de Jean Yves Gouttebel et la Droite de l’Assemblée, lors de cette élection, une assertion que je prends personnellement pour une injure grave. En revanche, il est vrai qu’en vertu de basses manœuvres politiciennes - ou pour se faire plaisir ? - certains élus de Droite ont délibérément voulu brouiller les cartes et « semer la pagaille » parmi la Gauche, comme l’un d’entre eux l’a avoué à la presse, en votant pour le Président sortant plutôt qu’en faveur de leur propre candidat. C’était de bonne guerre. Il n’y avait pas là pour autant, de quoi crier à la trahison comme l’on fait certains élus « minoritaires » socialistes à court d’arguments.

Je rappelle d’ailleurs à ce sujet que, lors du Conseil municipal de juillet 2007, certains adjoints socialistes ou apparentés ont eux aussi été réélus avec des voix de la Droite. L'un d'entre eux recueillant même 41 voix sur 50 votants alors que la moyenne des suffrages de Gauche se situait autour de 34 voix (Cf "La Montagne" du 10-7-07) !

Plus anciennement, au cours de l'élection des Adjoints lors du Conseil Municipal de juillet 1997 (Succession de Roger Quilliot), une adjointe avait obtenu 47 voix sur 55 votants, alors que le total de la Gauche ne pesait que 42 voix ! Dans un cas comme dans l'autre - et à juste titre d'ailleurs ! - personne n'a alors parlé d'accord avec la Droite ou de trahison. En 1997, il s’agissait de l’élection de Michèle André et, en 2007, de son plus fidèle soutien actuel, Olivier Bianchi !...

- Voilà donc où nous ont conduits des statuts, ineptes en la circonstance, comme l’a implicitement admis Bruno Leroux, le secrétaire national aux élections, descendu tout exprès de Paris pour en appeler malgré tout à la discipline du Parti et tenter peut-être d’impressionner des élus terrorisés à la vue d’une incursion aussi éminente.

Dans de telles conditions comment peut-on parler « d’un grand moment de démocratie interne » ! C’est au contraire se moquer gravement des militants que de les amener à se prononcer sur le nom d’un candidat sans se donner le temps de l’information préalable ni celui du débat. C’est au bout du compte aussi se moquer de ce que devrait être une vraie démarche démocratique à laquelle certains ont pris la lourde responsabilité de substituer des simulacres qui ne trompent personne et des oukazes inopérants.

Il y a donc bien là de quoi méditer sur une nécessaire et urgente réforme des statuts. Ne serait-ce que sur ce point. Et cela d’autant plus que, faut-il le préciser aussi, en droit français tout mandat impératif imposé à un élu du suffrage universel doit être aussitôt considéré comme nul et non avenu.

4. Reste la question de la présentation de la candidature de Jean-Yves Gouttebel. Pourquoi Serge LESBRE ? Il était évident, vu le contexte évoqué ci-dessus et l’état d’esprit qui régnait alors au sein du Groupe socialiste, que le Président de celui-ci, réélu lundi par les partisans de JYG, ne pouvait pas présenter la candidature de Michèle André ni, par conséquent, celle de Jean Yves Gouttebel. Il fut donc décidé au sein du groupe « majoritaire » que ce serait moi qui, en tant que Doyen de celui-ci et Questeur général sortant, présenterait ladite candidature, proposée solidairement et collectivement par 27 conseillers généraux du groupe socialiste et apparentés (voir la liste en annexe). C’est aussi simple que cela.

5. Au final, comme chacun sait, Jean Yves Gouttebel a été élu par 40 voix contre 18 à Michèle André sur 61 votants. Il y a eu 3 bulletins blancs ou nuls
Les 11 vice-présidents l’ont été également avec des scores qui varient de 32 à 42 voix.
Les « minoritaires » socialistes ont décidé de fonder un groupe qui devrait être présidé par Michèle André, ce qui, à ma connaissance, constitue une première dans les annales du Groupe socialiste départemental !

6. Au delà des divergences affirmées concernant la soit disant gouvernance du Conseil Général, il est évident que derrière ces événements regrettables, bien d’autres enjeux sont en cause. Le prochain Congrès du PS n’en est pas un des moindres puisqu’il s’agira notamment de désigner la nouvelle majorité qui gouvernera la Fédération départementale avec, en ligne de mire, les places à pourvoir aux futures élections régionales et sénatoriales. Sans parler des présidentielles. Dans ces diverses perspectives, on le constatera vite, là comme ailleurs les anciens courants ont déjà explosé. C’est pourquoi, les récentes alliances – étonnantes au demeurant - qui se sont nouées afin de soutenir l’ex–rocardienne Michèle André, entre d’anciens fabiusiens (Godard, Néri, Baquet), des ségolénistes (Pourchon) et des strauss-khaniens regroupés autour de l’ancien cabinet de P.J. Bonté, en disent long sur les grandes manœuvres qui vont se mettre en place prochainement.

D’autre part, la répartition d’une partie substantielle de la manne financière du Conseil Général entre le Grand Clermont et le reste du département n’est pas étrangère non plus à ce type d’affrontement. Et pour ne parler que de la partie émergée de l’iceberg…

lundi 17 mars 2008


Je remercie les 1770 électrices et électeurs qui se sont prononcés sur mon nom au second tour, dimanche dernier. Vous m'avez ainsi permis de l’emporter aisément avec près de 67% des suffrages exprimés, grâce à un excellent report des voix de la totalité des candidats de la Gauche. De ce fait, celle-ci atteint dans le canton de Clermont-sud un nouveau record historique.


Un tel résultat est à la fois une belle reconnaissance de l'action que j’ai menée depuis sept ans et une solide approbation des projets futurs pour le canton que j’ai élaborés en étroite collaboration avec les citoyens et leurs associations.


Une pareille adhésion me touche profondément.


Par ailleurs, je remercie celles et ceux qui, au cours de cette campagne, m’ont accueilli à leur domicile avec courtoisie, bienveillance et gentillesse.


Je salue enfin le fair-play de mes concurrents pendant toute la durée de notre confrontation.


Dès aujourd’hui, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés : davantage de justice sociale, une vie meilleure dans chacun de nos quartiers et des projets porteurs d’avenir pour tous.Sans sectarisme mais avec conviction, je redeviens l’élu de chacun d’entre vous. Ma réussite sera la vôtre !


Une majorité de gauche sans précédent au Conseil général
49 élus sur 61!

Une marge d'action réelle pour la gauche qui est à la tête de
20 régions sur 22 et de 59 départements sur 101!

vendredi 14 mars 2008

Toute la gauche !

Jean-Luc MELENCHON était parmi nous jeudi soir, pour nous soutenir et nous rappeler le sens de notre engagement.

Car c'est le moment où jamais de se rappeler que ce n'est qu'à gauche, avec toute la gauche que nous gagnerons et que nous avons tous les moyens pour changer la donne et imposer une autre société, celle du partage.

Retrouvez tout de suite un extrait de l'intervention de JL Mélenchon


Electrices, électeurs, chers amis du canton Sud

Votre confiance et votre mobilisation nous ont permis de faire un score historique dès le 1er tour. Avec près de 70% des voix, la gauche est arrivée largement en tête.
Dimanche prochain, c'est rassemblés que nous abordons ce second tour, unis par un même projet et par la volonté d'organiser la résistance sociale et politique !...

Face à un sarkozysme qui aime s’ébrouer luxueusement « dans les eaux glacées du calcul égoïste », qui s’acharne à détruire l’essentiel des acquis sociaux et les services publics issus de la Libération de 1944, nous en appelons au rassemblement.

Nous en appelons à vous, électrices et électeurs qui, dimanche dernier, avez voté pour Serge Lesbre ou pour les candidats des Verts, du Parti Communiste ou de la Gauche à 100%. Il nous faut rester mobilisés!

Nous appelons à vous les républicains et démocrates de progrès, à vous les déçus du sarkozysme ainsi qu’aux abstentionnistes du premier tour !

L’essai est marqué, il s’agit de le transformer ! Car c’est à la masse de vos suffrages que se mesurera le potentiel d’action dont Serge Lesbre disposera pour vous représenter !

Alors, citoyennes et citoyens du Canton Sud, mobilisez-vous pour de nouvelles avancées, vers de nouveaux progrès et un dynamisme renouvelé !

Tous aux urnes dimanche prochain !



jeudi 13 mars 2008

Inventer une nouvelle manière de vivre la ville

Face à une droite adepte du "chacun pour soi", nous devons nous battre contre toutes les formes d'exclusion. Qu'elle soit due à l'âge (personnes âgées), au nom que l'on porte, à son niveau scolaire...ou encore au quartier que l'on habite !

Car l'isolement social est aujourd'hui une réalité difficile que beaucoup d'entre nous connaissent.

Alors, il est temps que nous renversions la donne en faisant de la qualité de vie dans nos quartiers une vraie priorité.

Même si c'est avant tout la Ville qui a un pouvoir dans ce domaine, le Département a tout de même les moyens d'agir - que ce soit directement ou en bonne entente avec la Mairie.

Sur quoi pouvons-nous nous engager sérieusement?

1. Créer et aider, autant que nous le pourrons, au maintien d'emplois dignes de ce nom

2. Revoir le réseau de transports en commun de manière à ce qu'ils soient adaptés aux besoins des habitants

3. Aménager nos quartiers comme des lieux de vie et non des endroits de passage (actions concrètes en faveur de la protection de l'environnement, soutien à ce qui facilite la vie sociale dans nos quartiers - vie associative, petits commerces, espaces verts...)

4. Redonner à chacun une place dans la vie et le devenir des quartiers, en vous donnant la possibilité de donner votre avis et de participer aux projets importants du canton.

mardi 11 mars 2008

Meeting de soutien
aux candidats socialistes clermontois

avec Jean-Luc MELENCHON

jeudi 13 mars, à 19 heures

maison de quartier Chanterrane
108 boulevard Champ-fleuri - Clermont-Fd

Patricia GUILHOT, conseillère générale sortante de Clermont-centre, et son remplaçant, Renaud VIMOND ont le plaisir de vous convier à cette réunion publique de deuxième tour.
L'occasion de faire un meeting de mobilisation et de soutien aux candidats socialistes sur Clermont-Ferrand.

Serge LESBRE interviendra.

Cap sur le second tour !

Avant toute chose, un chaleureux merci aux électrices et électeurs qui m’ont accordé leur confiance dès le premier tour du scrutin, en nous plaçant en tête avec plus de 45% des suffrages exprimés. Soit 3% de plus qu'en 2001 !

C’est à la fois une belle reconnaissance de mon action et un signal fort de votre adhésion à notre projet pour le canton – le mien et celui de toutes les forces de gauche (PCF, Verts, LCR).

Avec 70% des voix, nous avons donc marqué un essai décisif…qu’il faut désormais transformer ! Plus que jamais, nous devons rester mobilisés !

CLERMONT SUD

Serge LESBRE (PS) 45%
Michèle ALDON (LCR) 9%
Odile VIGNAL (ECO) 8%
Boris BOUCHET (PCF) 5%

Corinne AUBRIET (UMP) 21%
Georges MAZET (Modem) 11%

CLERMONT-FERRAND ET LE RESTE DU DEPARTEMENT

Tous les candidats socialistes de Clermont-Fd réalisent un meilleur score qu’en 2001 (Alexandre Pourchon est d’ailleurs réélu dès le 1er tour sur le canton Nord).
Sur le reste du département, les résultats sont très encourageants dans la plupart des 31 cantons renouvelables. La majorité socialiste est bien partie pour gagner encore des sièges :

Avant les élections
18 cantons socialistes renouvelables, 2 communistes et 11 à droite

Après le 1er tour
3 cantons sont repris à la droite, 13 candidats socialistes sont déjà élus (et notamment dans des cantons traditionnellement à droite), 11 sont en ballotage dont 7 en position favorable.

vendredi 7 mars 2008

Appel à voter, de Serge Lesbre


Durant cette campagne électorale du premier tour, j’ai parcouru la totalité de nos quartiers
.

J’ai sonné à toutes les portes de vos maisons et de vos appartements pour venir à votre rencontre.
Certaines personnes nous ont particulièrement touchées, et notamment toutes celles, qui, très dignes et très lasses, survivent à coups de petits boulots usant et mal rémunérés.
Au-delà de ces situations humaines très dures et inacceptables, il y a aussi toutes les autres; celles de personnes globalement bien insérées et pour qui les obstacles du quotidien sont aussi nombreux.

Avec vous tous, nous avons souhaité engager le dialogue et l’échange sur notre projet pour le canton (voir ci-contre).

Ce projet se veut un signal très fort
.

Il est là pour montrer que nous sommes déterminés à aller plus loin dans nos actions en faveur d’un mieux vivre et d’un vivre autrement dans nos quartiers, dans notre ville et dans notre département.
Il est aussi là pour prouver que nous sommes prêts à organiser la résistance sociale face à une droite thatchérienne qui, sous prétexte de caisse vide (ou plutôt vidée par les cadeaux fiscaux faits aux plus riches), est entrain de liquider notre modèle de protection sociale.

A tous ceux qui seraient convaincus que le clivage droite et gauche n’a plus raison d’être, cette élection est l’occasion de leur démontrer l’inverse.
C’est au contraire à un vrai choix de société que nous sommes appelés à faire dimanche prochain, contre une droite qui veut nous convaincre que le calcul égoïste est le seul qui permette de s’en sortir.

C’est pourquoi, électrices, électeurs, chers amis du Canton Sud j’en appelle au rassemblement de tous ceux qui souhaitent
:

Faire de nos quartiers des lieux à vivre pour tous (transport, logement, commerce)
• Combattre toutes les formes d’exclusion
• Soutenir toutes les initiatives associatives et solidaires.

Alors tous aux urnes, citoyennes et citoyens du Canton Sud !

Tous ensemble pour de nouvelles avancées, vers de nouveaux progrès et un dynamisme renouvelé !


Meeting à Aulnat

L'agglomération clermontoise, c'est la moitié du Puy-de-Dôme.
Autant dire que c'est LA locomotive humaine, économique et politique du département.

Le meeting de mardi dernier était donc un temps fort particulièrement important. L'occasion pour les candidats socialistes de l'agglomération de dire combien ils partagent la même envie et la même ambition pour la métropôle régionale.

Etaient notamment présents :
Laurence Mioche-Jacqueson, Aubière
Patrick Collas, Royat
Patricia Guilhot, Clermont Centre
Roland Labrandine, président du groupe socialiste de Clermont Communauté
Bertrand Pascuito, président du groupe sociale du Conseil général
Jean-Yves Gouttebel, président du Conseil général

Retrouvez tout de suite un extrait de l'intervention de Serge Lesbre.

mardi 4 mars 2008

Cher livre vert

Depuis hier, le gouvernement propose à qui le souhaite de donner son avis sur le Revenu de Solidarité Active (RSA).

Le RSA, c'est ce fameux revenu minimum qui viendrait remplacer d'ici la fin de l'année la majorité des prestations sociales existantes (RMI, allocation de parent isolé...).

L'objectif est clair: lutter contre la pauvreté en incitant à la reprise d'une activité professionnelle. Un objectif sur lequel nous ne pouvons être que d'accord.

Le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté ne diminue plus dans notre pays et concerne malheureusement plus de 7 millions de nos concitoyens.

Malheureusement, les habitants des quartiers de Clermont Sud ne sont pas épargnés par cette réalité absurde, faite de travailleurs pauvres et de personnes qui s'enfoncent toujours plus loin dans la précarité. Et c'est non sans un certain pincement au coeur et une certaine colère que nous avons rencontrés récemment des habitants qui tentent de se sortir de cette situation sociale inhumaine.

Alors, oui, cela ne nous gêne pas de dire que nous sommes d'accord avec le projet de réformer en profondeur un sytème qui ne fonctionne plus. Mais il ne faut pas que ces réformes servent de prétexte pour réduire comme peau de chagrin notre modèle social.

Et il y a de quoi être vigilant sur la question car le dispositif RSA du gouvernement ne concerne que les personnes qui sont facilement réinsérables et qui n'ont besoin que d'un petit coup de pouce pour repartir.

Quid de tous les autres, de tous ceux qui sont dans le cercle infernal de l'exclusion?

Pas un mot. Pas plus sur la nécessité de remettre complètement à plat les méthodes (désuètes) d'accompagnement vers l'emploi.

Alors, oui, mobilisons-nous pour faire entendre notre voix au gouvernement sur cette question sociale majeure. Et trouvons des moyens adaptés pour que les premiers concernés puissent donner leur avis (car on ne leur facilite pas la tâche avec ce livre vert qui comprend pas moins de 63 pages...).


Garantir un avenir pour tous les jeunes

La journée du mardi 4 mars était particulièrement importante pour près de 600 000 familles anglaises, qui ont enfin appris dans quel collège leur enfant allait être accueilli en septembre prochain.
L'information est cruciale, car elle détermine en grande partie le succès scolaire de l'enfant, dans un pays où la différence de niveau est grande entre les établissements privés et publics.
Dans les collèges où les demandes sont particulièrement fortes, des loteries ont même été organisées pour tirer au sort les nouveaux admis.

Et bien, c'est cet avenir radieux que nous promet le gouvernement d'ici 3 ans, avec la suppression de la carte scolaire.
Autrement dit, ce qui nous est promis, c'est le solde de tout compte de l'Education nationale, publique et laïque qui est, pourtant, la seule à garantir à tous les jeunes les mêmes opportunités pour réussir.
Une telle réforme n'est pas acceptable et nous devons tout faire pour que le droit essentiel à l'éducation soit garanti à chaque jeune.
Depuis 10 ans, nous nous sommes engagés pour cela, en menant une politique volontariste et en mettant à profit des moyens financiers conséquents (3ième budget départemental, soit plus de 70 millions d'euros en 2008).

Nos priorités:
  • Adapter les collèges aux nouveaux besoins pédagogiques,
  • Améliorer les conditions de travail des collégiens et des équipes éducatives,
  • Diversifier les temps libres des jeunes.




A suivre l'acte 3 ou comment promouvoir une nouvelle manière de vivre la ville - transport, logement...
(avec de vraies propositions et pas uniquement des constats!)



vendredi 29 février 2008

Grand meeting à Aulnat !
mardi 4 mars
19h salle polyvalente
Aulnat, avenue Pierre de Coubertin

Vous êtes tous invités à venir échanger avec les candidats
des cantons renouvelables de l'agglomération clermontoise.
Logement, éducation, transports, emploi, culture...
seront autant de thèmes de discussion, de débat et d'engagement.

jeudi 28 février 2008

mercredi 27 février 2008

Lutter ensemble contre toutes les exclusions

Mener le combat pour davantage de solidarité est aujourd'hui une vraie nécessité.

Car depuis que le gouvernement Sakozy-Fillon est au pouvoir, il ne se passe pas un jour sans que celui-ci ne prenne des mesures qui visent à détruire notre modèle social, hérité des combats de la Libération de la France en 1944.

Face à une telle situation, il est clair que le rôle du Conseil général est primordial dès l’instant où l’une de ses compétences essentielles est l’aide sociale pour les personnes les plus fragiles, qu’elles soient âgées et/ou handicapées.

Depuis 4 ans, beaucoup de choses ont été faites sur le département et le canton de Clermont Sud: formation des aides à domicile, financement des travaux de sécurité pour la'EHPAD des Sources, soutien individualisé apporté à près de 200 personnes âgées via l'APA (Allocation Personnalisée d'Autonomie)...

Aujourd'hui, il nous faut aller encore plus loin pour garantir aux personnes âgées dépendantes des conditions de vie dignes et fidèles à ce qu'elles veulent:

  • Diversifier et moderniser les possibilités d'accueil et d'hébergement. A ce titre, nous voulons nous engager pour que le projet d'une nouvelle maison de retraite voit le jour en lieu et place de l'ex clinique Marivaux,
  • Lutter contre l'isolement social des personnes âgées,
  • Soutenir davantage les familles confrontées à la perte d'autonomie de leur proche.

mardi 26 février 2008

Incinérateur : réponse aux médecins clermontois


La position de Serge Lesbre sur ce dossier a toujours été claire.

Il est contr
e depuis le début car le lieu d'implantation ne lui semble pas approprié.

Depuis, il n'a pas changé d'avis. La preuve?

Il a été l'un (des rares) conseillers municipaux a voté pour qu'un référendum soit organisé de manière à ce que tous les Clermontois pu
issent s'exprimer sur ce projet (cf. conseil municipal du 22 février 2008).

Aujourd'hui, il y a vraiment urgence à sortir de l'impasse car la plupart des centres d'enfouissement du département sont en effet quasiment pleins.

Or, depuis un an, la balle est dans le camp du Préfet puisque c'est à lui que revient le droit d'autoriser ou non une telle exploitation, et donc d'arrêter ou non ce projet d'incinérateur.

Un an et toujours aucune décision prise par l'Etat. Dominique Schmitt a d'abord attendu le Grenelle de l'environnement. Il attend désormais le prochain Grenelle de l'incinération dont on sait très bien que rien ne sortira (si ce n'est que personne n'est d'accord).

Alors, il est temps de demander à l'Etat de prendre, aussi, ses responsabilités !



1 - Arrivée des déchets 2 - Fosse à déchets 3 - Grues de chargement 4 - Trémie d'alimentation 5 - Grille d'incinération 6 - Chaudière 7 - Mâchefers 8 - Traitements des effluents gazeux 9 - Filtres à manches 10 - Cendres volantes 11 - Cheminée 12 -Turbines à vapeur


samedi 23 février 2008

Pas de drapeau dans la poche !

Pas un jour ne passe sans que l'on entende "la gauche ne peut pas perdre; Sarkozy est trop impopulaire".

Il faudrait donc remercier le sarkozysme show-biznesien?

Très peu pour nous! Car, si nous voulons maintenir à gauche le canton de Clermont Sud, ce n'est pas pour conserver des clochers socialistes, pour pleurnicher ou faire semblant de protester.
C'est bien pour être des acteurs de la rénovation de notre société. C'est bien pour protéger et innover.

A bonne entendeur salut à la droite locale qui peine à assumer pleinement la politique menée aujourd'hui au plan national !

vendredi 15 février 2008

Les socialistes en marche


Pendant que la belle unité de l'UMP craque sous toutes les coutures, les socialistes sont plus que jamais unis.

Plus que jamais en ordre de marche pour construire un autre modèle de société que le chacun pour soi et du seul contre tous.
Après Elisabeth Guigou et Jean-Louis Bianco, c'est Vincent Peillon qui est venu soutenir les élus socialistes clermontois et rappeler que cette élection cantonale aura bien un retentissement national.


De gauche à droite : Jérome Auslender, Vincent Peillon, Serge Lesbre

Vous ne connaissez pas le canton Sud?

Serge Lesbre vous l'explique en 17 secondes chrono !...


mercredi 13 février 2008

Ils sont venus; ils étaient tous là


Merci encore à tous d'être venus aussi nombreux mercredi soir pour soutenir notre campagne
.

Notre projet 2008 pour le canton est désormais disponible !

A vos boites aux lettres !



De gauche à droite
Alexandre Pourchon (conseiller général Clermont Nord), Serge Godard (maire de Clermont-Ferrand), Alain Néri (conseiller général de Vertaizon et député du Puy-de-Dôme), Jean-Yves Gouttebel (président du Conseil général), Mireille Lacombe (conseillère générale de Clermont Est)




mardi 5 février 2008

Actus et à toi, en bref


Des réactions à l'actualité !

Contrairement à ce que laisse entendre le magazine "Modergnat" de février 2008, il n'y a pas eu et il n'y aura jamais de "chasse aux sorcières" au sein de notre équipe de campagne. Chacun y est libre de boire un verre avec qui il veut.

La mandataire financière, Pascaline BIDOUNG, qui s'acquitte remarquablement bien de son travail n'a jamais été remise en cause par quiconque, ni au sein de l'équipe, ni au sein du Parti Socialiste.

Quelles sont donc les raisons qui poussent ladite publication à faire courir de tels bruits pour la seconde fois en deux mois ?

On se perd en conjectures....